La maison Albino Ortega est située dans la petite ville de Tepoztlán, au Mexique. C’est une construction atypique qui se révèle en tant qu’oasis. Un exploit signé par le cabinet d’architecture Rozanna Montiel Estudio de Arquitectura basé à Mexico. Celui-ci a prouvé avec cette maison que son style était ancré entre le design contemporain. Cependant, on retrouve des éléments culturels, propres au Mexique.
La Casa Albino Ortega, c’est un habitat avec un grand jardin aux allures sauvages et une piscine en son centre. C’est peut-être ce détail qui lui donne un côté oasis. Tout tourne autour de la verdure et du point d’eau.
Quant à la maison, elle est bâtie sur 2 étages. Elle est aussi constituée de plusieurs blocs rectangulaires et carrés, qui ont chacun une fonctionnalité différente (chambre, espace de vie, etc.). Cet habitat n’est pas sans rappeler les domus romaines. Avec à l’entrée de la maison, un bassin qui distribue vers plusieurs pièces. La demeure est entourée d’une enceinte en pierres volcaniques.
A l’intérieur, on retrouve des matériaux locaux : de la pierre, du bois, et d’autres roches. Cette villa est entrain de tanguer au grès des influences qui l’ont inspirée. Elle se situe entre un temple au rez-de-chaussée et une cabane à l’étage. D’ailleurs, l’entrée de la maison se fait par un escalier en blocs, devant un mur. Ils sont tout deux en pierre. Cela peut rappeler certaines ruines de temple d’Amérique du Sud.
A part pour la porte d’entrée et pour quelques autres pièces, il n’y a pas toujours des portes et des fenêtres pour couvrir les ouvertures. A l’étage, des portes-persiennes en bois cachent un soleil trop présent, en laissant quelques rayons du soleil passer. A contrario, au rez-de-chaussée les ouvertures sont là pour faire face à une pierre, peut-être trop présente, qui obscurcit le jour.
Un bout de la cuisine donne directement sur le jardin. Ce qui transparaît ici, c’est cette volonté de laisser respirer l’habitat : l’espace. Un air de liberté et d’été souffle sur cette demeure.
La maison Albino Ortega sous sa dense végétation et sa multitude d’espaces de vie, offre un petit coin de paradis à ses propriétaires.
Photographiées par Sandra Pereznieto