Un défi : transformer un immeuble dévasté par la mérule tout en respectant l’écologie !
C’est le pari qu’ont relevé Alia Bengana et Capucine de Cointet dans ce bâtiment enclavé du 10e arrondissement de Paris. Les deux architectes ont tout repensé pour rénoverl’immeuble en maison unifamiliale de 120m² sur quatre niveaux. Au rez-de-chaussée et aux deux étages de vies, il faut ajouter un sous-sol de 38 m² avec une buanderie et un espace multi-activités (salle de jeu, projection TV…). Dans le cahier des charges, les propriétaires ont exigés que les travaux et l’habitation soient les plus écologiques possibles.
Vue d’ensemble de l’étage principal avec le salon sur un semi-étage avec un sol en bois. En contrebas il y a la salle à manger qui unit le salon et la cuisine et créée un angle. Le sol est en carrelage à formes géométriques blanc, gris et noir. CP. David Cousin Marcy
La cuisine tout en longueur est dans les tons de noir et blanc avec un plan de travail en métal apporte un côté contemporain qui tranche avec la chaleur du reste de la pièce à vivre. CP. David Cousin Marcy
Le salon surélevé avec des meubles en bois et des coussins colorés. Le mur Le mur qui fait face aux fenêtres est un mur d’origine où les pierres ont été gardé pour préserver l’histoire du lieu. CP. David Cousin Marcy
Suspensions dans le salon fines, longues et originales qui apportent une touche design à l’ensemble de la pièce. CP. David Cousin Marcy
Le principal travail consistait à faire entrer un maximum de lumière tout en sauvegardant l’intimité des habitants (l’immeuble se trouve dans une copropriété, les fenêtres des voisins ne sont donc jamais très loin). Certains niveaux sont à mi-hauteur pour que la lumière se propage dans tout l’espace sans être coupée. L’escalier, quant à lui, est surmonté d’une verrière qui sert de couloir conducteur à la lumière : du toit jusqu’au rez-de-chaussée.
L’escalier en bois et en métal unifie parfaitement les étages. Il est très lumineux grâce à la verrière qui le surplombe. CP. David Cousin Marcy
L’escalier traverse un étage ouvert, laissant pénétrer la lumière dans tout l’espace. CP. David Cousin Marcy
L’escalier est surplombé par une verrière qui, à la manière d’un puit de lumière, éclaire naturellement toutes les marches. CP. David Cousin Marcy
Vue de la plateforme de l’escalier sur la pièce principale. CP. David Cousin Marcy
Pour les architectes et leurs clients, il était important de conserver des matériaux de l’ancien immeuble comme des témoins du passé. Le mur de pierre meulière a été préservé, rénové et remis en forme. Les autres matériaux ne sont pas d’origine, mais ils restent bruts et simples pour respecter l’ambiance du lieu. Les fenêtres sont en mélèze, l’escalier en chêne massif et les garde-corps sont en métal.
Premier pallié de l’escalier qui donne sur la chambre avec une verrière aux bordures en fer. CP. David Cousin Marcy
Vue droite de la chambre avec de grandes fenêtres en plus de la verrière qui donne une pièce très lumineuse. CP. David Cousin Marcy
Il suffit de passer de l’autre côté de la verrière pour que la chambre se transforme en suite. Une salle de bain prolonge la pièce. Le sol reste le même que pour les autres pièces. Du bois pour la chambre et du carrelage aux formes géométriques pour la salle de bain mais dans des tons plus bleutés que ceux de l’étage inférieur. CP. David Cousin Marcy
La salle de bain a aussi une grande fenêtre qui la rend très lumineuse. Une pièce agréable pour prendre de longs bains dans la baignoire blanche et aux robinets gris matte contemporains. CP. David Cousin Marcy
Deuxième chambre avec deux petits lits. Une verrière accompagne l’arrivée de l’escalier. La pièce est grande et la lumière qui entre par les trois fenêtres latérales se reflète sur le parquet et les murs blancs. CP. David Cousin Marcy
Salle d’eau avec une ouverture sur le toit. Il y a une douche à l’italienne avec une paroi transparente et le sol reprend les même motifs de carrelage mais présente des coloris bleu marine, vert émeraude et blanc cassé. CP. David Cousin Marcy
La volonté d’une construction écologique a été respecté. L’isolation s’est faite par l’extérieur pour préserver le maximum de surface habitable. Quand les planchers ont été refaits, les architectes en ont profité pour installer des conduits d’une ventilation à double flux. Elle permet de renouveler l’air intérieur avec des débits fixés à l’avance. À l’extérieur, des jardinières sont enterrées pour que les plantes végétalisent la façade jusqu’au sommet de l’immeuble.
Extérieur du triplex avec de nombreuses plantes en pot. Des fils sont tendu du bas de la maison jusqu’au toit. Ils serviront des tuteurs aux plantes grimpantes qui recouvriront la façade. CP. David Cousin Marcy
SI vous voulez découvrir plus de création Capucine de Cointet : c’est ici, pour l’architecte Alia Bengana : c’est là !
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