Vague souvenir, objet de collection, doudou d’antan ou compagnon de jeu, la poupée est à la petite fille ce que les voitures sont aux garçons, un élément clef dans l’apprentissage empreint d’une histoire singulière. Decofinder revient sur les origines et l’évolution de ce jouet mythique, aujourd’hui encore, présent dans bon nombre de foyers pour ravir petits et grands.
La poupée en quelques mots
Cet objet répandu dans le monde entier se présente sous la forme d’un nourrisson, d’un enfant ou d’une femme. La poupée se décline dans bien des aspects pour correspondre à une utilisation ludique ou décorative. Réalisée pour l’enfant, la poupée peut aussi avoir une signification culturelle, dans le cadre de cérémonie à titre d’exemple. « Hina Matsuri » est une fête japonaise qui se tient chaque année pour promouvoir la valeur des poupées.
Pour tous les goûts
On trouve aujourd’hui des modèles très variés quant à l’aspect,
Côté matériaux, il existe des variantes significatives qui apportent une plus-value à l’objet. Bois, porcelaine, papier, biscuit, cire, plastique ou tissu sont des matières premières fréquemment utilisées pour cette conception.
La naissance de la poupée
Selon le domaine de l’archéologie, la poupée figure parmi les premiers objets conçus dans un but ludique. Le Ve siècle nous présente déjà des figurines dont les bras et les jambes sont articulés.
Les premiers modèles, fabriqués à partir de moules, représentent des fillettes, danseurs, comédiens ou soldats. Il existe aujourd’hui des modèles de poupées datant du 13e siècle, conservés en bon état malgré une fabrication en terre cuite qui rend l’objet moins résistant dans le temps. La chine sera la première à proposer des poupées en porcelaine.
Une évolution fulgurante
C’est aux alentours du 16e siècle que l’on découvre les premières poupées faites de bois et de chiffon. Elles sont alors conçues pour les enfants de l’aristocratie. À Paris, l’appellation « bimbelotier » apparaît dans le vocabulaire et désigne les premiers fabricants de poupées. S’en suit des modèles davantage raffinés, avec l’utilisation du verre pour les yeux, et l’ajout d’une couleur pour les cheveux.
Le 18e quant à lui, est marqué par l’apparition de la cire comme matériau de fabrication. Fragile, ce revêtement est privilégié pour les créations luxueuses. Enfin, l’introduction de l’industrie un siècle plus tard nous amène à une période de production en série qui remplacera le travail d’une majorité d’artisans. La représentation du nourrisson arrive tardivement, au cours de l’année 1878 à Paris. Présenté à l’Exposition universelle, ce modèle offre une tête en biscuit. L’électronique entre également en scène et se met au service du jouet pour intégrer à la poupée divers sons. Réalisés à partir de microprocesseurs, la poupée parlante est devenu un basique à succès qui ne cesse d’évoluer pour proposer à l’enfant une interaction avec son poupon.
Plus qu’un jouet
En plus d’être un objet de loisirs, elle est utilisée p
À l’époque, l’utilisation de ces mannequins miniatures met en avant les créations parisiennes. À présent collectionnées, ces poupées nous ont également permises de retracer une partie de l’histoire. En effet, la mode étant fortement influencée par le quotidien, la poupée mannequin nous offre une visibilité sans appel sur les évènements historiques passés. Guerre, révolution, place de la femme, ameublement : les vêtements réalisés pour ces poupées traduisent les changements de vie car ils sont sans cesse créés dans un soucis d’adaptation.
La production française
Réalisée par des artisans, puis par différentes enseignes à la naissance de l’industrie, la poupée est grandement influencée par son lieu de création. Selon la région elle comporte plus ou moins de finitions, et son style vestimentaire est empreint des influences que reçoivent chaque villes. Cette production française subit un changement de taille à la toute fin du 19e, avec pour nouveauté la création d’une société française de fabrication de bébés et de jouets (SFBJ). Elle regroupera une grande partie des fabricants français, dans le but de faire face aux créations étrangères.
Avec la première guerre, puis les « années folles », de nouveaux matériaux concurrencent le biscuit dans la fabrication de poupées : le tissu bourré, la feutrine ou encore le celluloïd. Ce dernier permet d’éviter les risques d’incendie car il ne présente pas de vertue inflammable. La deuxième moitié du XXe siècle voit le développement des nouvelles matières plastiques et l’abandon progressif de tous les autres matériaux.
Aujourd’hui les enseignes françaises sont peu à proposer encore une fabrication locale à cause d’une concurrence asiatique forte, cependant il subsiste des marques telles que Doudou et Compagnie ou Corolle qui proposent des poupées d’une qualité supérieure et qui répondent aux normes de sécurité avec brio.
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